Le Togo reçoit les félicitations du Haut commissariat des réfugiés HCR. Les efforts de ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest pour mettre fin à l’apatridie réjouissent le HCR.
Dans un communiqué publié jeudi, le HCR, le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés, se félicite de l'adhésion du Togo aux Conventions des Nations Unies sur l'apatridie.
Le pays de Faure Gnassingbé est le tout dernier à rejoindre la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et celle de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie.
L’apatridie est la situation d’une personne sans nationalité reconnue. La conséquence de ce phénomène est la difficulté des personnes apatrides à trouver des documents justificatifs de leur identité pour avoir accès aux services essentiels. Leur éducation, leur santé et leur vie sociale sont ainsi mis en danger. Les apatrides n’ont pas d’existence légale. Ils n’ont aucun statut. Et cette absence de statut peut non seulement agir sur leur identité mais aussi influencer négativement tous les aspects de leur vie. Ils subissent des marginalisations de tout genre depuis l’enfance jusqu’à la mort.
En Afrique de l’Ouest, on compte au moins 1,6 million d'apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée, selon le HCR. Ce qui est fort élevé car dans le monde on dénombre dans 94 pays 4,2 millions de personnes sans nationalité reconnue. Mais le Haut commissariat des réfugiés reconnaît qu’il existe au moins 12 millions d’apatrides dans le monde entiers car la plupart des pays ne collectent pas des données sur les apatrides.