Ce vendredi s’ouvre une première réunion du G5 Sahel, en vision conférence, à laquelle participera Emmanuel Macron.
Depuis la mort du Tchadien Idriss Deby et de l’annonce du retrait progressif des soldats français de l’opération barkhane, le chef de l’état français et ses alliés en guerre contre le terrorisme dans le Sahel pourront enfin s’expliquer. Le président français pourra énoncer clairement ses intentions dans la zone. A l’issue de cette rencontre les deux parties (France et les dirigeants africains) définiront le rôle de la métropole dans cette lutte contre le terrorisme et le grand banditisme dans le sahel. Aussi, le nouveau format qu’aura la coopération avec la France sera déterminé.
Ce sommet traitera aussi de la sulfureuse question des négociations avec les terroristes. Les positions divergent d’un pays à un autre sur ce sujet. Au Mali par exemple, il y a déjà des échanges avec les terroristes sous l’ancien président Ibrahim Boubacar Kéita. Les autorités actuelles de Bamako semblent disposées à poursuivre l’œuvre du président malien déchu. Mais le Burkina n’entend pas entrer en pourparlers avec les terroristes.