WADR

La radio pour le Dialogue

La radio pour le Dialogue

Sénégal: Polémique autour d’une demande de libération de Habré

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
WhatsApp

Les raisons évoquées par deux organisations, pour demander la libération du dictateur tchadien Hissein Habré, ne convainquent pas les victimes du règne sanglant de l'ancien président. Hissein Habré est condamné à la prison à perpétuité par un tribunal africain à Dakar au Sénégal et à verser plus de 10 à 20 millions de FCFA à ses victimes. Les faits qui lui sont reprochés n'ont pas d'égal que la colère des opposants à cette libération demandée. Les victimes du régime de Hissein Habré qui ont fait plus de 80 mille orphelins au Tchad invitent à rejeter cette demande et exigent que l'ancien dictateur continue à purger sa peine en prison. Les membres de l'Association des victimes donnent comme arguments l'absence de preuve de l'état de santé dégradant de celui qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990.

D'ailleurs, cette demande de libération, formulée par la Raddho, Africa Centre et le Forum du justiciable ne requiert pas l'aval des Nations Unies. Cela ressort justement du communiqué de l'association des victimes : « la libération prématurée des auteurs des crimes internationaux les plus graves n'est pas conforme aux obligations de la convention de l'Onu contre la torture » peut-on lire dans le communiqué. Les signataires de celui-ci s'ajoutent également : »

Pour rappel, le régime sanglant de Hissein Habré est soupçonné d'avoir engendré la mort de plus de 40 mille décès. Il est d'abord condamné à mort par contumace en 2008, par le Tchad. Avant d'être reconnu coupable de crime contre l'humanité, de viols, d'exécutions, d'esclavage et d'enlèvement. Pour ces crimes, il est condamné à la prison à vie.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
WhatsApp

Sénégal: Polémique autour d’une demande de libération de Habré

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Pocket
WhatsApp
Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest
Pocket
WhatsApp

Never miss any important news. Subscribe to our newsletter.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *