La tabaski aura lieu. Les moutons seront sacrifiés. La fête par contre ne se fera pas sans la hantise de la covid 19. Pour la deuxième année consécutive, les Sénégalais devront prendre en compte la présence du virus et de ses possibles formes en mutation dans les réjouissances à venir. cette crainte provient de la hausse des cas de contamination. Plus de 3000 cas pour les seules journées du samedi et du dimanche dernier. On décompte 575 cas pour ce lundi 19 juillet, à la veille des festivités.
Depuis la semaine écoulée, le syndicat des médecins a conseillé aux populations de limiter les déplacements dans les régions. D’ailleurs, la compagnie nationale de transport interurbains ‘’Sénégal Dem Dikk’’ a suspendu ses navettes pour les régions, samedi dernier.
Le président Macky Sall recommande à la population le respect scrupuleux des gestes barrières pour freiner la propagation de la maladie. La fermeture des frontières et le recours à l'État d’urgence sont en étude au cas où les statistiques ne montrent pas une régression de la courbe des contaminations.
Cette situation ne profite pas aux vendeurs de moutons, élément capital dans la célébration de l’Aïd el kebir. La covid 19 continue de malmener l’économie sénégalaise.