Human Rigths Watch interpelle l’Etat du Sénégal sur la possible assimilation des discours politiques et des manifestations à des actes terrorists. L’inquiétude de l’organisation provient des paramètres du nouvel arsenal juridique sur la lutte contre le terrorisme adopté par l’assemblée nationale le 25 juin 2021. Human Rights Watch (WRH) anticipe sur les possibles dérives liberticides qui pourraient découler de ma nouvelle loi. Selon WRH, cette loi constitue un possible terreau pour mettre en mal la sûreté « des dirigeants  syndicaux et élargir dangereusement les pouvoirs de surveillance de la police »

Human Rights Watch invite le parlement et le gouvernement à amender ces textes avant qu’ils ne soient promulgués. Cette ONG internationale pour la défense des droits l’homme invite également les autorités sénégalaises « à s'assurer qu’ils répondent aux normes internationales relatives aux droits humains. » Pour WRH ces lois sont trop vagues et pourraient être utilisées pour museler la dissidence.  Pour Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur l’Afrique centrale à WRH « le gouvernement devrait renvoyer les deux lois au parlement pour amender les dispositions problématiques. »

Les membres de l’opposition sénégalaise muent par les mêmes inquiétudes avaient déjà déposé, le 30 juin,  un recours auprès du conseil constitutionnel pour évaluer la conformité de ces loi avec la constitution