Des milliers de personnes ont dû se déplacer après les deux attaques du samedi 2 janvier dans deux villages qui ont fait environ 100 morts selon le bureau de coordination des actions humanitaires de l’ONU. Selon OCHA, il y a plusieurs enfants parmi les victimes dont actuellement plus de 500 sont déscolarisés.
Le nouveau bilan de la double attaque du 2 janvier dans la région de Tillabéry s’élève à 105 morts dont 73 à Tchamo Bangou et 32 à Zaroumadareye, a indiqué sur Twitter le Bureau d’OCHA au Niger. Dans on annonce, l’agence onusienne indique que 10 garçons et 7 filles ont également péri dans les attentats et 26 blessés continuent de recevoir des soins médicaux.
La majorité des déplacés ont trouvé refuge dans le village de Mangaize auprès de familles d’accueil déjà vulnérables selon l’ONU. Son bureau de coordination des actions humanitaires indique que les acteurs humanitaires apportent leur aide aux personnes dans le besoin et une mission d’évaluation est en cours sur le terrain pour jauger l’urgence des besoins.
Selon le porte-parole du secrétaire générale des Nations Unies, les besoins urgents comprennent la nourriture, la protection, les abris et des articles non alimentaires ainsi que les soins de santé, l’eau, l’assainissement, l’hygiène et l’éducation. Selon l’ONU, plus de 500 enfants déplacés ont été déscolarisés après cette attaque unanimement condamnée par la communauté internationale.
Présenté comme l’un des drames les plus meurtriers au Niger, le double attentat du 2 janvier a amené les autorités nigériennes à renforcer la sécurité dans toute la région de l’Ouest. Un bataillon va être installé selon le gouvernement nigérien qui avait décrété trois jours de deuil national en mémoire de toutes les victimes