Une centaine de personnes ont péri suite à une attaque djihadiste menée dans deux villages de la région de l’ouest le samedi 02 janvier alors qu’à Niamey, dans la capitale nigérienne, la Commission électorale publiait les résultats des élections générales du 27 décembre. Une attaque barbare qui révèle les tares de la politique sécuritaire de Mahamadou Issoufou selon les acteurs de la société civile nigérienne
A Tchombangou, l’un des villages touchés, il y a eu jusqu’à 70 morts selon le maire de Tondikiwindi Almou Hassane qui ajoute que 30 décès sont enregistrés à Zaroumadareye, le deuxième village attaqué dans le département de Ouallam à l’Ouest du Niger.
Les deux attaques qui ont eu lieu ce samedi ont aussi fait 25 morts aussitôt transportés à Niamey et à Ouallam pour des soins. L’attaque a été commise en plein jour vers 11 heures alors que la commission électorale communiquait les résultats de la présidentielle et des législatives du 27 décembre.
Cette double attaque est l’une des plus meurtrières que le Niger enregistre sous Mahamadou Issoufou en fin de second mandat constitutionnel. Elle témoigne de la faiblesse de la politique sécuritaire du pouvoir nigérien qui dépêché une délégation sur les lieux du drame pour renforcer les mesures de sécurité. Un bataillon sera installé dans la région pour la sécurité des populations et les patrouilles vont se poursuivre pour retrouver les assaillants. Cette attaque non revendiquée a suscité l’émoi dans le pays et fait réagir le président Issoufou qui, sur Twitter, a présenté ses condoléances les plus émues aux populations de Tchombangou et Zaroumadareye à la suite de l’attaque lâche et barbare de leurs villages.
Nouhou Arzica, acteur nigérien de la société civile réagi aux deux attaques
