L’affaire Issa Kaou N’Djim fait réfléchir sur la tournure que prennent les évènements dans un Mali dirigé par un militaire. On lui reproche des déclarations hostiles au premier ministre Choguel Kokala Maïga et pour beaucoup à Bamako, c’est une voix discordante que les autorités de transition veulent réduire au silence. Certains pensent d’ailleurs que c’est toucher à la liberté d’expression que d’emprisonner un opposant
Issa Kaou N’Djim est le 4e vice-président envoyé en prison mardi dernier pour atteinte au crédit de l’Etat et de ses institutions ainsi que de trouble à l’ordre public, son procès s’est ouvert vendredi.
Le verdict sera prononcé le 03 décembre prochain. Sa demande de liberté provisoire a été rejetée et il devra attendre sa décision derrière les barreaux.