La crise de l'éducation prend une autre dimension au Mali. Les épreuves du Diplôme d'Études Fondamentales (DEF) commencent ce 16 août, la Synergie des syndicats de l'Éducation signataires du 15 octobre 2016 poursuit son mouvement de grève.
A l'opposé, la Synergie constituée des syndicats (SYPE, SYNEB, SYNEFECT, SYNESEC, SYDEF, FENAREC, COSES) met fin à la désobéissance civile précédemment entamée par les enseignants.
Par contre, l'absence des enseignants dans les centres d'examens, leur refus de participer aux travaux de correction restent les conséquences des grèves qui se poursuivent.
Ce bras de fer entre enseignants et gouvernement a commencé depuis plusieurs semaines. Les longues négociations entre les deux camps n'ont rien pu changer à la détermination des enseignants qui revendiquent l'application d'une disposition de la loi qui leur octroie des augmentations de salaires. En vertu de l'article 39 du statut autonome des enseignants, « toute majoration des rémunérations des fonctionnaires pertinents du statut général des fonctionnaires appliqués de plein droit au personnel enseignant de l'enseignement fondamental et secondaire, de l'Éducation préscolaire. » Mais les enseignants n'ont pas bénéficié d'augmentations récentes des fonctionnaires de l'État. Ce qui a la particularité de leur colère.
