Le président de l'ordre des avocats continue de mettre la pression pour la création d'un tribunal pour les crimes de guerre.
Le Conseiller Tiawan Gongloe pense que le gouvernement de Georges Weah met tout en oeuvre pour le éviter le jugement des criminels de guerre au Libéria. Il a invité, pour ce fait, le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter un tribunal pour les crimes de guerre et économiques pour le Libéria. « En ce jour, j'appelle le conseil de sécurité des Nations Unies à faire pour nous ce que vous avez fait au Rwanda. Vous avez adopté la résolution juste après les meurtres de personnes la même année en 1994. En novembre, vous avez adopté une résolution et vous avez imposé la cour et tenu les gens responsables. » a rappelé dans son discours lors de la célébration de la journée de la justice à Morovia. Prévue pour être célébrée en juin, c'est lemardi 20 juillet que la capitale libérienne s'est rattrapée, pour rendre louange à dame justice.
Le président de l'Association des Avocats du Lors de sa Libéria prise de parole signale qu'il n'est pas possible de compter avec son pays pour juger les criminels de guerre. « Compter sur les autorités libériennes ne fonctionnera pas. Ils nous ont fait défaut. C'est pourquoi, en ce jour de commémoration de la justice, j'appelle le conseil de sécurité des Nations Unies à mettre en place un mécanisme de justice pour le Libéria. » a affirmé Tiwan Gongloe.
Pour le conseiller Gongloe son pays n'est pas en mesure de développer un mécanisme pouvant permettre de rendre justice aux personnes victimes de la guerre sous le régime de Samuel Doe et celui de Charles Taylor. Il a également précisé que les partenaires internationaux sont disposés à les assistants, si les autorités de Monrovia ont rencontré en jeu un peu de cœur à l'ouvrage.