L’armée nigérienne ne fait plus partie, depuis samedi, de la Force multinationale mixte. Cette force antiterroriste, créée en 1994, a été réactivée en 2015 par le Niger, le Nigeria, le Tchad et le Cameroun pour combattre les groupes terroristes dans le bassin du lac Tchad, notamment Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
Le Niger justifie son retrait par la nécessité de renforcer la sécurisation de ses sites pétroliers dans le nord du pays, une région menacée par des groupes armés.
Quel impact ce retrait aura-t-il sur le Niger et sur la Force multinationale mixte ?
On en parle avec Babacar Ndiaye, chercheur principal au Timbuktu Institute, Centre africain de recherche pour la paix.