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Justice : « L’acquittement définitif de Laurent Gbagbo est un préjudice pour les victimes de 2010-2011 » Amnesty International

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En Côte d’Ivoire l’acquittement définitif de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé est une nouvelle déception pour les victimes de la crise postélectorale de 2010-2011 selon une déclaration d’Amnesty International au lendemain de la décision de la Cour pénale internationale d’abandonner toutes les poursuites pour crimes contre l’humanité qui visent l’ancien président ivoirien et son ministre de la jeunesse. Pour l’organisation, cette décision signifie que le tribunal n’a tenu « personne responsable pour les crimes atroces commis pendant cette période ».


L’ambiance à la Haye au Pays-Bas et à Abidjan en Côte d’Ivoire le 31 mars dernier est assez festive pour les partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo qui a été définitivement acquitté par la Cour pénale internationale après 10 ans de procès pour crimes contre l’humanité.

Le prédécesseur d’Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire est poursuivi pour crimes contre l’humanité lors des violences électorales de 2010-2011 faisant environ 3000 morts selon les Nations Unies. 

Le patron du Front populaire ivoirien FPI Laurent Gbagbo est acquitté en première instance en janvier 2019 tout comme Charles Blé Goudé à la majorité des juges de la Cour qui disent ne pas avoir de preuves suffisantes incriminant les deux leaders ivoiriens. 

Le bureau de la procureure avait alors fait appel de la décision des juges. Une décision qui ne va pas prospérer puisque la Cour a confirmé la libération totale de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé. En réaction, Michèle Ekène chercheuse sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International a déclaré que les victimes des violences postélectorales de 2010-2011 en Côte d’Ivoire seront une nouvelle fois déçues […] la CPI ayant confirmé l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ce qui signifie que le tribunal n’a tenu personne responsable pour les crimes atroces commis pendant cette période. 

Selon Michèle Ekène, la première déception des victimes remonte au mois d’août 2018 lorsque le président Alassane Ouattara avait adopté une ordonnance accordant l’amnistie à 800 personnes accusées ou déclarées coupables de crimes liés à la crise de 2010-2011 ou d’autres infractions contre la sûreté de l’Etat.

Autant de décisions qui consacrent l’impunité en Côte d’Ivoire et bafouent les obligations du pays au regard du droit international, ajoute Michèle Ekène.

Elle répond aux questions d’Awal ADJO

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