Le baccalauréat premier diplôme universitaire a reçu un coup sur sa crédibilité en Guinée. Les réseaux sociaux ont contribué à la ventilation des épreuves avant la composition. Plusieurs cas de fraudes ont été observés dans plusieurs localités du pays. Des téléphones portables ont été introduits dans des salles de compositions grâce à la complicité de certains surveillants. Malgré le fort du ministre de l'Éducation nationale et de l’alphabétisation. Le professeur Alpha Amadou Bano Barry menaçait au lancement des épreuves « nous espérons que les élèves ont compris nos messages et qu’ils ont laissé les téléphones à la maison. Si tel n’est pas le cas, celui qui sera pris sera éliminé des examens de cette année. » Il a également fait référence à l’usage des réseaux sociaux « Et, naturellement, j’utilise aussi mon chapelet pour m’assurer que le réseau ne puisse pas fonctionner pour les élèves qui réussissent à venir avec les téléphones et à dribbler tout le monde ».
Le ministre a juste prêché dans des oreilles de sourds. Des groupes wathsapp auraient même été créés pour faciliter la communication entre des candidats et certains complices qui sont à l’extérieur des centres d’examen. Nous avons pu recueillir le témoignage inédit d'un enseignant, sur la façon dont s'organise la fraude