En Guinée, la crise politique perdure. La remise en liberté de certains opposants emprisonnés n’a pas particulièrement contribué à la décrispation de la situation sociopolitique du pays d’Alpha Condé.
Un cadre pour le dialogue politique a été mis sur pied. Rien n’y fit. La crise demeure tenace et vivace. Les hommes de l’opposition conduite par Cellou Dalein Diallo avaient annoncé vouloir marcher sur le palais de la République en août avant d’évoquer une possible participation aux échanges mais avec des conditions données. L’opposition exige : « la libération complète, pleine et entière de tous les détenus politiques, la libération des locaux abritant le siège et le bureau de l’UFDG et la restitution des droits et liberté du président de l’Anad et de son épouse et de ses collaborateurs ».Exigences auxquelles le parti au pouvoir répond, par la voix de Tibou Kamara, en ces termes :«le chef de l’état a déclaré solennellement qu’il est ouvert au dialogue et disposé à travailler avec tous les Guinéens de bonne volonté, habités par le sentiment national. Nous souhaitons que cet appel soit entendu par tous»
L’espoir est peut-être permis. Mais pour l’instant les deux camps se regardent en chien de faïence, se rejetant l’un l’eau la responsabilité de la crise que traverse la Guinée.