Le 28 septembre 2009 a ses blessures toujours ouvertes en Guinée. Les victimes des massacres du Stade de Conakry sont en colère. Pour cause, 12 années durant, elles ont patienté espérant que justice leur soit rendue.
En cette fin de matinée du 28 septembre 2009, une manifestation pacifique réunissait les partis de l'opposition dans le stade. Ils protestaient contre la candidature de Moussa Dadis Camara au poste de président.
A leur contestation, le pouvoir en place a opposé une répression sanglante qui a fait plus de 150 morts. Des organisations des droits de l'homme ont dénombré plus de 109 femmes violées.
Les autorités guinéennes avaient promis que le jugement allait commencer après la présidentielle d'octobre 2020, mais jusqu'à présent, rien ne pointe à l'horizon.
Les avocats des victimes menaçantes donc de saisir les juridictions régionales pour juger cette tuerie qui a fait plus de 150 morts en septembre 2009 à Conakry.