Accra, la capitale ghanéenne, se parera demain mardi des couleurs de la CEDEAO. Le Ghana accueillera en effet le lancement officiel des festivités marquant les 50 ans de l’organisation sous-régionale.
De hautes personnalités issues des États membres sont attendues pour cet événement symbolique. Mais cette célébration intervient dans un contexte délicat : la CEDEAO est aujourd’hui fragilisée par le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Malgré cela, le Président ghanéen, John Dramani Mahama, tend la main à ces pays désormais regroupés au sein de l’Alliance des États du Sahel, en les invitant à se joindre aux festivités.
Comment interpréter ce geste d’ouverture ?
Nous avons proposé la question à Ibrahima Kane, expert en gouvernance et spécialiste des questions liées à la CEDEAO.