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Cameroun : L’impasse demeure un an après le dialogue national

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Alors que les Camerounais commémorent le premier anniversaire du dialogue national sur la crise anglophone qui endeuille une grande partie du pays, les conflits qui, en quatre ans ont déjà fait 3000 morts, n’ont toujours pas cessé.  

Le dialogue qui s’ouvrait en septembre 2019 devant quelque 600 personnalités devrait mettre fin à plusieurs années de crise qui ont fait environ 700.000 déplacés. Un peu avant les cinq jours de discussions, c’était le président Paul Biya, finalement absent aux assises, qui annonçait dans un discours à la nation les huit thématiques, dont le système judiciaire, le système éducatif, le rôle de la diaspora dans la crise et sa participation au développement du pays, sur lesquelles se sont penchés les participants. Outre le chef de l’Etat qui a brillé de son absence lors des assises, il y avait la remarquable absence des séparatistes qui faisait planer un doute sur l’aboutissement des échanges. Mais cela ne devrait poser problème, soutient un observateur camerounais. Ce qui compte, explique-t-il, c’est la capacité des autorités à mettre en application les différentes résolutions issues des échanges. C’est donc un manque de volonté manifeste des dirigeants camerounais qui fait durer la crise anglophone et les autres problèmes auxquels le pays est confronté.

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