Ouvert en 2017 puis suspendu pour des questions de procédure, le procès de l’insurrection populaire au Burkina Faso en 2014 va reprendre bientôt. Il n’y a pour l’instant aucune précision pour la reprise mais la Haute cour de justice se dit prête.
La justice veut savoir ce qui a conduit à la mort d’une trentaine de personnes lors des violences survenues dans les contestations ayant provoqué la chute du régime de Blaise Compaoré.
Dans ce dossier, l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao et les membres de son gouvernement sont poursuivis pour une réquisition complémentaire spéciale faisant appel à l’armée pour maintenir l’ordre avec usage d'armes à feu, au moment où les populations réclamaient le départ de Blaise Compaoré au pouvoir depuis 27 ans. Les ministres qui ont participé à cette réunion sont également poursuivis pour complicité d’homicide.
Depuis la chute de son régime le 29 octobre 2014, Blaise Compaoré vit en exil en Côte d’Ivoire. Son premier ministre Luc Adolph Tiao est au pays pour faire face à ces accusations.