Au Burkina Faso, deux journalistes interpellés la semaine dernière après avoir dénoncé les atteintes à la liberté de la presse et d’expression ont été réquisitionnés au front.
Selon les autorités, cette réquisition vise à leur permettre de « couvrir la réalité » de la lutte contre le terrorisme.
Un troisième journaliste, qui avait relayé l’information, a également été réquisitionné.
Tous trois sont apparus dans une vidéo, en treillis militaire, sur un site non précisé.
Pour rappel, les enrôlements forcés dans l’armée, justifiés par un décret de mobilisation de 2023, sont régulièrement utilisés dans le cadre de la lutte antiterroriste.
Ces réquisitions visent fréquemment des voix critiques du régime militaire.