Au Burkina Faso, le ministre en charge de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale, a expliqué ce jeudi 4 mars devant la presse les grands chantiers de la réconciliation nationale dont il a la mission depuis sa nomination par le président burkinabè Kaboré élu pour un second mandat en novembre dernier.
Le Burkina Faso fait face à 4 catégories de problèmes qui font appel à une réconciliation nationale dont des problèmes politiques, les conflits communautaires, le terrorisme et les accords conflictuels entre l’Etat et ses administrés, a indiqué Zéphirin Diabré lors de sa conférence de presse ce jeudi 04 mars à Ouagadougou.
160 conflits intercommunautaires ont donc été enregistrés depuis plusieurs décennies ainsi que 1600 conflits liés au foncier. Au Burkina Faso. Au plan politique, 145 dossiers de crimes de sang ont été enregistrés dont ceux de Norbert Zongo et Thomas Sankara. Pour parvenir donc à réconcilier les Burkinabè, il faudra une démarche consensuelle, a précisé le ministre en charge de la réconciliation nationale. Mais pour l’ancien chef de file de l’opposition burkinabè, la réconciliation nationale ne sera pas une prime à l’impunité. C’est pourquoi, poursuit-il, les propositions des victimes seront importantes dans ce processus.