Le porte-parole du gouvernement burkinabè s’est prononcé hier sur une éventuelle possibilité de dialoguer avec les groupes armés qui endeuillent le pays et forcent plusieurs milliers de personnes à fuir leur domicile.
Le Burkina Faso écarte l’option de la négociation avec les groupes terroristes qui sévissent dans le pays. Ce mercredi 24 février à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement burkinabè a donné cette assurance pour mettre un terme aux spéculations qui ont émergé depuis la déclaration du premier ministre devant les députés de ne pas écarter une possibilité d’accords avec les insurgés. A ma connaissance, le gouvernement n’a pas enclenché des négociations avec les groupes terroristes, a laissé entendre Ousseni Tamboura après la rencontre hebdomadaire des ministres ce mercredi.
Cette option a déjà embarrassé la France qui n’est pas favorable pour des pourparlers avec les insurgés. Paris avait manifesté cette réticence lors de la rencontre, mi-février, entre Emmanuel Macron et Roch Christian Kaboré en prélude au sommet du G5 Sahel qui s’est tenu à N’Djamena dans la capitale tchadienne