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Burkina Faso : Du chemin reste à faire dans l’affaire Norbert Zongo

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Le Burkina Faso a commémoré le 13 décembre dernier le 22e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo. Un évènement toujours marqué par un goût d’inachevé malgré les « avancées notables » que le dossier a connu ces dernières années devant la justice du Burkina Faso. Les autorités promettent l'ouverture d'un procès dès l'extradition de François Compaoré, le commanditaire présumé de l'assassinat du journaliste burkinabè

Un dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe de Norbert Zongo, journaliste Burkinabé assassiné il y a 22 ans et dont le commanditaire serait François Compaoré.

La famille du journaliste d’investigation burkinabè ainsi que les organisations de défense des droits de l’Homme dont le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques se sont réunis à la place de la nation, symbole de la lutte au Burkina Faso, pour exiger vérité et justice à Norbert Zongo. Des avancées ont été notées, reconnaissent les organisations de défense des droits humains au Burkina Faso, qui évoquent entre autres la réouverture du dossier en 2015 après l’insurrection populaire ainsi que l’inculpation et l’arrestation en France du commanditaire présumé Norbert Zongo. Le président du Mouvement Burkinabè des droits de l’Homme et des peuples Chrisogone Zougmoré appelle de tous ses vœux à l’extradition du frère cadet de Blaise Compaoré en vue de l’ouverture d’un procès au Burkina Faso. Au niveau de la justice, un immense travail a été fait, reconnait également le ministre burkinabè de la justice Réné Bagoro qui évoque principalement l’exécution par l’Etat français du mandat d’arrêt lancé contre François Compaoré. Mais nous ne sommes pas aujourd’hui en mesure dire aujourd’hui quand est-ce que le dossier va être jugé mais nous pouvons vous dire que nous sommes à une étape où le dossier est suffisamment prêt. Il n’y a qu’une pièce qui manque, celle de François Compaoré, a précisé le garde des Sceaux au Burkina Faso. 

Plusieurs arguments sont avancés par la défense du frère cadet de Blaise Compaoré pour justifier ce recours. Me Bénéwendé Sankara, l’un des avocats de la famille de Norbert Zongo parle par exemple de la sécurité de l’inculpé s’il est extradé vers son pays et la partialité du premier ministre français qui a signé en mars 2020, le décret d’extradition. Le conseil d’état français examinera le 18 décembre prochain, le recours de la défense. Mais il faut noter que le procès peut bien avoir lieu même en l’absence de François Compaoré, fait savoir Me Bénéwendé Sankara.

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