L’Union pour le progrès et le changement, le principal parti de l’opposition au Burkina Faso, a enregistré le départ de plusieurs militants à Ouagadougou à quelques semaines des élections générales de novembre prochain. Le président du parti, Zéphirin Diabré, se montre serein et optimiste face aux dissidents qui l’accusent de mauvaise gestion.
La démission qui fait le plus parler est bien celle de Nathanaël Ouédraogo, membre fondateur de l’UPC et 3 e adjoint du maire de la ville de Ouagadougou. Dans sa lettre de démission, il ne donne pas les raisons mais dit prendre cette décision malgré lui. Le président du parti, Zéphirin Diabré, parle plutôt de frustration due au positionnement sur la liste législative de la province du Kadiogo. Il en est de même pour les autres leaders qui ont claqué la porte du parti selon le leader de l’opposition. Il n’y a aucune crise au sein du principal parti d’opposition à moins de deux mois des élections du 22 novembre prochain affirme Zéphirin Diabré qui reste convaincu que ces démissions ne fragilisent pas le parti. En 2017, 13 députés du groupe parlementaire UPC avaient également rendu leur démission dénonçant une mauvaise gestion ils ont par la suite créé le groupe parlementaire UPC Renouveau démocratique.
Correspondance de Martin Kaba