Au Bénin, les avocats de Joel Aïvo ne digèrent toujours pas le renvoi de leur client en instruction. L'opposant qui est en prison depuis avril dernier doit encore passé des mois derrière les barreaux.
Poursuivit pour ''blanchiment de capitaux et atteinte à la sûreté de l'état'', son procès s'est pourtant ouvert en juillet. Mais la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (La Criet) s'est déclarée incompétente sur la demande de libération provisoire de Joël Aïvo et a renvoyé le dossier en instruction.
Sa défense dénonce une violation de la loi et estime qu'il devrait être normalement libéré.