« Le réchauffement de la planète pourrait atteindre le seuil de +1,5°C autour de 2030 » alerte le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) qui vient de sortir un nouveau rapport pour attirer l'attention contre les effets néfastes du réchauffement climatique.
Paru ce lundi, ce rapport indique que la fonte de la glace, le réchauffement des océans, les fortes canicules… sont en quelque sorte la cause du dérèglement climatique. L'humanité toute entière est donc sous la menace de ces catastrophes qui attirent de bouleverser nos vies, d'ici 30 ans. Selon ce rapport, mené par 234 experts issus de 66 pays, cette situation alarmante doit être freinée le plus rapidement possible. « Il faut donc réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de moitié, d'ici à 2030 », lit-on dans le document.
« L'Afrique est le plus vulnérable face au changement climatique même s'il est moins émetteur de gaz à effet de serre. Le continent enregistre des températures très élevées qui pourraient être la cause de raz de marée, d'inondations…» d'après les propos du Dr Mamadou Ndong Touré, géographe environnementaliste.
Le Sénégal, longtemps menacé par le réchauffement climatique, enregistre une augmentation de la température d'environ 1,7 °C en 30 ans. Il est à noter que la baisse de la pluviométrie d'environ 300 mm en 30 ans, l'avancée de la mer, l'érosion côtière, la réduction de la disponibilité de l'eau pour l'irrigation, la désertification… sont entre autres les principales causes du réchauffement climatique au Sénégal, un pays de l'Afrique de l'ouest.