Les trois pays membres de la Confédération des États du Sahel ont boycotté, jeudi 11 juillet, la deuxième session ordinaire annuelle du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), tenue à Lomé.
Les trois pays du Sahel central se sont retirés avant la fin des travaux, en raison d’un désaccord sur la présidence tournante, qui devait revenir au Burkina Faso.
Les discussions, tenues à huis clos pendant quatre heures, n’ont pas permis de trouver un compromis. Ouagadougou, appuyé par Bamako et Niamey, revendique la présidence de l’Union.
Le Burkina refuse, en même temps, d’interagir avec la France, toujours garante du franc CFA et interlocuteur des instances qui gèrent la monnaie commune.
Paris assure en effet la convertibilité illimitée du franc CFA en euros, ce qui l’amène à échanger régulièrement avec ces institutions.