Les réactions s’enchaînent depuis mardi après l’annonce du décès du président tchadien Idriss Deby touché par balles alors qu’il commandait l’armée censée repousser les rebelles qui voulaient déstabiliser son pouvoir. Dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe, on se dit consterné après le décès d’un chef d’Etat mort sur le champ de batailles.
Dans la région ouest africaine, les présidents burkinabè, nigériens, sénégalais et maliens entre autres sont les premiers à réagir à l’annonce du décès du Maréchal Idriss Deby.
Le président de la transition malienne Bah Ndaw a regretté la disparition d’un homme d’une grande importance, non seulement pour son pays le Tchad pour lequel il est allé jusqu’au sacrifice suprême, mais aussi pour la région sahélienne et l’Afrique. Les autorités de la transition ont décrété d’ailleurs décrété un deuil national de trois jours sur l’ensemble du territoire national en hommage au président Idriss Deby.
Le burkinabè Roch Kaboré n’a pas décrété de deuil national mais s’est dit consterné après la mort du président Deby. Je salue, dit-il, la mémoire d’un frère, d’un grand panafricaniste engagé avec conviction et détermination dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du Lac Tchad et au Sahel.
Les Nations Unies regrettent la perte d’un partenaire essentiel dans la lutte contre l’instabilité régionale. Antonio Guterres s’est dit profondément attristé par ce décès, il dit soutenir au nom des Nations Unies le peuple tchadien dans ses efforts pour bâtir un avenir pacifique et prospère.
C’est d’ailleurs un allié courageux que l’Elysée dit avoir perdu dans sa sortie mardi soir pour saluer la mémoire d’Idriss Deby à la tête du Tchad pendant une trentaine d’année.
Le président français s’est dit prêt à se rendre à N’Djamena pour les obsèques nationales d’Idriss Deby ce vendredi 23 décembre, jour de deuil au Tchad mais aussi en RD Congo où Felix Tshisekedi par ailleurs président en exercice de l’Union africaine prie pour le repos mérité pour l’âme d’Idriss Deby.
Toute sa vie, il était au front, rappelait encore les généraux qui ont pris le contrôle du pouvoir dès l’annonce de son décès ce mardi au Tchad,
