Au Togo, sept morts et plusieurs blessés ont été recensés après trois jours de manifestations réclamant le départ du Président Faure Gnassingbé, selon les organisateurs. Ces mobilisations, lancées à l’appel d’influenceurs de la diaspora et soutenues par l’opposition politique ainsi que la société civile, avaient été interdites par les autorités togolaises.
La réponse des forces de l’ordre a été particulièrement violente, selon les témoignages. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent également la présence d’individus non identifiés participant à la répression aux côtés des forces officielles.
Face à cette situation, plusieurs organisations de la société civile annoncent de nouvelles mobilisations dans les jours à venir. Elles exigent, en amont, l’ouverture d’une enquête indépendante pour identifier les auteurs des violences, en particulier ceux qui ne seraient pas issus des forces de l’ordre.
Entretien avec Nathaniel Olympio, porte-parole du Front « Touche Pas à Ma Constitution », une organisation citoyenne togolaise. Une interview réalisée par Moustapha Diakhité. Il est l’invité de la rédaction.