Au Togo, 31 personnes ont comparu devant la justice, samedi, après leur arrestation lors des manifestations des 26, 27 et 28 juin derniers.
Ces rassemblements, jugés illégaux par les autorités, réclamaient le départ du président Faure Gnassingbé et ont entraîné la mort de sept personnes.
Le tribunal a condamné 19 manifestants à un an de prison, dont 11 mois avec sursis. Douze autres personnes, dont un mineur, ont été relaxées.
Les avocats de la défense, notamment Me Paul Dodzi Apévon, dénoncent la manière dont les arrestations ont été menées, affirmant que certains manifestants ont été interpellés jusque chez eux.