Au Tchad, dix victimes du massacre du « jeudi noir » ont déposé une plainte auprès des tribunaux de Ndjamena hier mardi.
Il s’agit d’une plainte contre une vingtaine de hauts responsables, civils et militaires en fonction pendant la transition.
Ces victimes pointent du doigt ceux-ci pour leur implication dans des massacres, lors des manifestations organisées le 20 octobre 2022, pour exiger le départ des militaires au pouvoir.
Elles sont soutenues par la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH) et l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT).
Dans un rapport paru en 2023, ces organisations ont révélé que le 20 octobre 2022, 216 civils avaient été tués.
Des dizaines avaient été torturés et blessés, tandis que 1 300 autres avaient été arrêtés par l’Etat.
40 personnes sont toujours portées disparues.
Nous vous proposons d’écouter à ce sujet, Isidore Ngueuleu.
Il est le responsable du bureau africain de l’OMCT.
Il est joint au téléphone par Essouly DIEDHIOU.