Adoptée début juillet, la nouvelle loi sur les droits de l’enfant en Sierra Leone suscite une vive polémique. Le texte ne fait aucune mention de l’interdiction des mutilations génitales féminines chez les mineures, une omission jugée « grave » par Victor Idrissa Lansana, vice-président de la Commission nationale des droits de l’homme de la Sierra Leone. Ce dernier appelle le Président Julius Maada Bio à ne pas promulguer la loi en l’état.
La Cour de justice de la Cédéao a d’ailleurs condamné la Sierra Leone cette semaine pour avoir failli à protéger une victime de mutilations génitales féminines.