L’annonce du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024 sonne telle une pilule difficile à avaler pour les coalitions et partis politiques d’opposition.
En conférence de presse, Khalifa Sall qualifie le discours du chef de l’Etat de « coup d’Etat constitutionnel ».
Selon le président du mouvement Taxawu Sénégal, « depuis son accession au pouvoir, M. Macky Sall s’est armé d’un bélier pour défoncer les remparts de notre démocratie pour donner corps à son rêve d’éternité au pouvoir ».
Pour l’ancien maire de Dakar « le mandat est de 5 ans et le 2 avril, Macky Sall cessera d’être présidednt de notre pays en vertu de la Constitution ».
Autre candidat qui n’a pas caché sa colère, Thierno Alassane Sall. Pour le député, cette annonce du président Macky Sall est « une trahison envers la République ».
Pour le patron du parti République des Valeurs « Macky Sall sait que son candidat Amadou Ba ne peut pas remporter l’élection présidentielle. Il a peur des conséquences de ses agissement pendant toutes ces années à la tête de notre pays ».
Le camp de Bassirou Diomaye Faye n’est pas en reste. Pour le mandataire du numéro 2 de Pastef (dissout), « aucun texte ne lui donne le pouvoir de reporter l’élection. Il n’agit pas de créer artificiellement une crise institutionnelle ».
Amadou Ba, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, ajoute « nous allons battre campagne et continuer le travail que nous avons déjà commencé ».
