Au Sénégal, le parti d’Ousmane Sonko a été dissout ce lundi. L’annonce a été faite par le ministre de l’Intérieur Antoine Felix Diome dans un communiqué.
« Le parti politique Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels », a déclaré Antoine Felix Diome.
Pour le ministre de l’Intérieur, « Ce qui a entrainé de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaine, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés ».
Une dissolution qui intervient, quelques instants après l’audition, inculpation et le placement sous mandat de dépôt d’Ousmane Sonko, par le doyen des juges Maham Diallo.
Arrêté vendredi, le leader de Pastef est poursuivi pour 8 chefs d’accusations. Entre autres vol de téléphone portable d’un officier de police, appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, complot contre l’autorité de l’Etat.
Ces avocats dénoncent un dossier vide et son inculpation. Ousmane Sonko est conduit à la prison de Sébikotane, à l’Est de dakar.
Nous vous proposons d’écouter l’un de ces avocats Me Khoureychi Ba.
Ses partisans sont dans les rues de Dakar et d’autres villes du pays après la décision du juge. Courses poursuites, jets de pierre et tire de gaz l’lacrymogène ont lieu actuellement dans quelques quartiers de Dakar.
A peine la décision de son placement sous mandat de dépôt prononcée, Sonko a, via sa page Facebook, déclare je cite : «Je viens d’être injustement placé sous mandat de dépôt. J’ai toujours placé ma confiance en Dieu. Si le peuple sénégalais, pour qui je me suis toujours battu, abdique et décide de me laisser entre les mains du régime de Macky Sall, je me soumettrai, comme toujours, à la volonté divine » fin de citation
