Au Sénégal, le dialogue national a pris fin hier, mercredi. Pendant une semaine, près de 800 participants ont débattu de la refonte du système politique sénégalais.
Parmi eux, des acteurs politiques, des représentants de la société civile, ainsi que des experts. Une grande majorité des points abordés lors de ce dialogue ont été adoptés à l’issue des échanges.
Parmi les points de consensus figure la nécessité de rationaliser les partis politiques, dans un pays qui compte pas moins de 386 formations pour une population de 18 millions d’habitants.
Cependant, une partie de l’opposition, qui a boycotté la rencontre, affirme ne pas reconnaître les conclusions issues de ces travaux.
Cheikh Tidiane Gadio, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et leader du parti d’opposition MPCL, n’a pas caché sa déception face au manque de consensus sur des questions fondamentales liées à la démocratie.
« La crispation est encore là, mais on garde l’espoir que ce pays est meilleur que cela et que nous allons progresser », a-t-il déclaré.
Plus de précisions avec Moustapha Diakhité