En République démocratique du Congo, l’ancien président Joseph Kabila a dénoncé ce vendredi une campagne visant à l’écarter de la scène politique nationale. Cette réaction intervient 24 heures après le vote massif du Sénat en faveur de la levée de son immunité parlementaire.
Dans sa déclaration, Joseph Kabila accuse le pouvoir en place de falsifier l’histoire et d’orchestrer une dérive autoritaire. Il affirme que « le pays est gravement malade » et que « son pronostic vital est engagé », dénonçant par ailleurs une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
Le 22 mai, le Sénat a adopté à une majorité écrasante la levée de l’immunité de l’ancien chef de l’État, sénateur à vie depuis 2019.
La demande émanait de l’Auditeur général près la Haute cour militaire, dans le cadre de poursuites pour « participation directe à l’agression menée par le Rwanda à travers le mouvement armé AFC/M23 ».
À la suite de cette décision, plusieurs mesures ont été prises, notamment la saisie de certains biens de Joseph Kabila et des restrictions de déplacement visant ses proches.