Le président du sénat en RD Congo est sous le coup d’une motion de censure depuis le début de cette semaine est visé par une plainte pour détournements de deniers publics. Ce dernier partisan de l’ancien président congolais Joseph Kabila encore à la tête d’une institution est menacée de destitution et son départ est perçue comme la fin du dysfonctionnement qui empêche Felix Tshisekedi de dérouler son programme à la tête de la RD Congo.
Alexis Thambwe Mwamba fait face à une double offensive politique et judiciaire quatre jours seulement après la destitution du chef de gouvernement congolais Sylvestre Ilunga. Quelques semaines plus tôt, c’était un autre proche de Joseph Kabila, notamment Jeannie Mabunda la présidente de l’assemblée nationale qui a été destituée par ses collègues à l’assemblée nationale.
Alexis Mwamba est poursuivi pour détournement des deniers publics et le procureur de la Cour de cassation a sollicité le bureau du Sénat pour qu’il autorise l’instruction à charge contre Alexis Mwamba présenté comme le dernier partisan de Kabila.
En pleines vacances parlementaires, les sénateurs ont été convoqués ce mardi par le président Alexis Mwamba pour l’examen et l’adoption du projet de loi autorisant la ratification par la RDC de l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale africaine voulue par le président Tshisekedi.
C’est ce même jour que la motion de censure signée par 64 sénateurs sur 109 au total a été déposée contre l’ensemble des membres du bureau du Sénat sauf son vice-président Samy Badibanga, un proche du président de la république Tshisekedi.
Une série de destitution visant les pro-Kabila après l’annonce de Felix Tshisekedi d’identifier une nouvelle majorité pour réussir à dérouler son programme d’action à la tête du pays.
Dès lors qu’il y a une pétition contre lui […] si les sénateurs lui retirent sa confiance, automatiquement il va tomber, a affirmé Placide Mabaka, constitutionnalistes congolais joint la WADR.