La variole du singe continue de faire des ravages en Afrique, notamment en Afrique centrale. La République démocratique du Congo (RDC) reste le pays le plus touché, avec plus de 16 000 cas, dont 548 décès.
L’Afrique de l’Ouest a également enregistré des cas. En Côte d’Ivoire, par exemple, 28 cas de variole du singe, dont un cas mortel, ont été confirmés hier, selon les autorités sanitaires. Dr Daouda Coulibaly, sous-directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), a cependant précisé qu’aucune contamination ne concerne la nouvelle souche plus mortelle découverte en République démocratique du Congo (RDC).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a réagi à cette recrudescence de la variole du singe en déclarant, le 14 août, une urgence de santé publique de portée internationale. Cette mesure vise à mobiliser les efforts mondiaux pour contenir la propagation du virus.
Qu’est-ce qui peut expliquer cette recrudescence de la maladie, qui était pourtant méconnue et enregistrait très peu de cas ?
Nous vous proposons d’écouter les explications du docteur Boly Diop, responsable de la surveillance épidémiologique au ministère sénégalais de la Santé, également gestionnaire de l’incident en ce qui concerne la riposte contre la variole du singe.