Le 36e sommet de l’Union Africaine qui s’est ouvert ce samedi à Addis-Abeba, la capitale de l’Éthiopie, a été l’occasion pour le président sénégalais Macky Sall de passer le témoin à son homologue des Comores, Azali Assoumani.
Une trentaine de chefs d’État et une quarantaine de chefs de gouvernement ont pris part à cette rencontre.
Les violences armées, le réchauffement climatique, l’accélération de la zone de libre échange continentale, la question de la dette et l’adhésion de l’Afrique au sein du G20 ont été, entre autres, les sujets à l’ordre du jour.
Sur la question sécuritaire, Macky Sall, désormais ancien président de l’UA, déclare : « Force est de constater que la pacification du continent reste encore un objectif à atteindre. J’appelle instamment à la mise en œuvre des engagements du sommet extraordinaire de Malabo de mai 2022 ; à savoir, rendre opérationnelle la Force africaine en attente de créer une Unité de lutte contre le terrorisme et financer de façon plus conséquence et plus prévisible ».
Le président Sénégalais ajoute : « En tout état de cause, le défi de la paix, de la sécurité et de la stabilité du continent nous engage à déposer les armes, et à trouver des solutions pacifiques à nos différends afin de mieux nous consacrer aux tâches de développement économique et social ».
Autres défis à relever selon Macky Sall pour atteindre l’émergence de l’Afrique sont : l’industrialisation et la diversification économique de l’Afrique, l’accélération de la mise en de la ZLECAF, la masculinité positive, contre les violences faites aux femmes et aux filles, l’agriculture et la sécurité alimentaire et le financement des infrastructures.
Azali Assoumani, qui plaide dans son discours pour l’annulation de la dette, devra se pencher au cours de sa présidence sur la question des sanctions imposées à la Guinée, au Burkina Faso et au Mali.