Au Nigéria le président Muhamadu Buhari s’est enfin prononcé sur les manifestations réprimées des Nigérians qui réclament la fin des brutalités policières imputées à l’unité spécialisée contre le vol dans le pays. La sortie du chef de l’Etat trois semaines après le début des protestations contre la SARS a fait beaucoup de mécontents dans le pays.

Dans son discours diffusé à la télévision nationale que beaucoup ont jugé tardif face à la colère qui se généralise dans le pays contre la SARS, le président Buhari a déclaré que le gouvernement continuerait à garantir la liberté ainsi et veiller au respect les droits fondamentaux de tous les citoyens.

La sortie du président nigérian qui intervient après les fusillades de mardi faisant une dizaine de morts à Lekki, ce quartier de Lagos, dans le sud-ouest du Nigéria selon Amnesty international n’a pas calmé la tension des protestataires dans le pays. Aussitôt, des nigérians ont jugé la sortie du chef de l’Etat et sans intérêt face à la colère qui grossit dans le pays. Beaucoup ont trouvé le discours sans empathie face aux nombreuses victimes tombées lors des manifestations contre les brutalités policières dans les pays. Amnesty International annonce un bilan de 12 morts et des pillages dans le pays. 

Rudolph Karl