Au Nigéria, le bilan des attaques perpétrées la veille de Noël dans l’État du Plateau dans le centre-nord, s’est alourdi à 160 morts. Au moins 3 zones de gouvernement local ont été prises pour cible. Des affrontements entre éleveurs et agriculteurs sont fréquents.

C’est dans la nuit de dimanche à lundi que les assaillants auraient lancé des attaques simultanées contre des villages de Barkin Ladi, Mangu et Bokkos.

À Barkin Ladi, dix personnes auraient été tuées, tandis que les communautés de Bokkos et de Mangu ont subi davantage de pertes, avec une quarantaine de morts et des dizaines de blessés. Par ailleurs, de nombreuses personnes auraient été enlevées selon les autorités.

Les agents de sécurité ont été déployés dans la zone attaquée afin d’éviter de nouveaux affrontements. Dans cette région, les tueries entre éleveurs, le plus souvent musulmans, et agriculteurs, généralement chrétiens, peuvent souvent servir de prétexte pour des contre-attaques de gangs armés.

Le gouverneur de l’État a condamné cette dernière attaque qu’il a qualifiée de “barbare, brutale et injustifiée” et a promis de traduire les auteurs en justice.

Caleb Mutfwang a demandé aux unités de sécurité de pourchasser et d’arrêter immédiatement les responsables.

L’État du Plateau devient le théâtre d’attaques perpétrées par des individus armées.

Les habitants des régions du nord-ouest et du centre du pays vivent dans la terreur des attaques des groupes jihadistes et des groupes criminels appelés “bandits”. Ces hommes armés pillent les villages et tuent ou enlèvent les habitants.