Demain, mardi 16 septembre 2025, marque les deux ans de l’Alliance des États du Sahel (AES). Le bloc, né du retrait de la CEDEAO, regroupe le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays aujourd’hui dirigés par des régimes militaires.
Dès sa création, l’AES s’est fixé pour objectif central de coordonner la lutte contre le terrorisme, qui frappe durement la région sahélienne.
Mais deux ans après, les résultats sont jugés contrastés. Dans les rues de Niamey, entre attentes de souveraineté renforcée et persistance des attaques armées, la population exprime un sentiment partagé.
Sur place, notre correspondant Mourtala Zoubeirou revient sur ce bilan sécuritaire, deux ans après la création de l’AES.