Au Niger, des chefs de villages du nord du pays interpellent la société minière Somida, qu’ils accusent de ne pas avoir respecté les engagements pris depuis le début de l’exploitation de l’uranium dans la région.
Dans un communiqué commun, ils dénoncent notamment l’absence de création d’emplois pour les jeunes locaux, ainsi que le non-respect des promesses de construction d’infrastructures.
Ce manquement aux engagements a nourri un profond sentiment de frustration, d’injustice et de marginalisation au sein des communautés concernées, selon les chefs de village.
Ils appellent la Somida à tenir ses promesses et demandent aux autorités de renforcer le contrôle sur les activités de la société.
Pour rappel, la Somida est détenue à 80 % par la société canadienne Global Atomic et à 20 % par l’État nigérien.