En Mauritanie, le gouvernement a annoncé une enveloppe de 27 milliards d’ouguiyas, soit plus de 38 milliards de francs CFA, destinée aux victimes des violences ethniques survenues entre 1989 et 1991.
Cette mesure, présentée comme un premier geste de reconnaissance des violences subies par les ressortissants noirs mauritaniens, est cependant rejetée par le Collectif des veuves et orphelins. L’organisation estime que les victimes attendent avant tout justice et vérité, et non une simple compensation financière.
Maimouna Alpha Sy, présidente du collectif, réagit depuis Nouakchott, au micro de Demba Amar Anne.