Au Mali, la Cour d’appel de Bamako a rejeté ce mardi la mise en liberté provisoire des 11 leaders politiques de la déclaration du 31 mars pour un retour à l’ordre constitutionnel.
Ces anciens ministres et cadres de partis politiques, arrêtés depuis près de cinq mois, sont poursuivis pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime ».
En septembre dernier, le juge d’instruction avait ordonné leur libération mais le procureur s’y était opposé.
Ils restent donc en prison, une décision qui ne passe pas du côté de leurs avocats.
Correspondance dans la capitale malienne de Aliou Thiam.