Au Mali, le gouvernement a décidé de dissoudre les organes de la Chambre des Mines, une mesure prise après plusieurs années de difficultés au sein de l’institution. Les élections consulaires, initialement prévues en 2016 après l’expiration du mandat de l’actuel président, ont été reportées à de multiples reprises.
Parmi les raisons justifiant cette dissolution figurent des accusations de gestion opaque, des problèmes de transparence et des blocages institutionnels.
Créée en 2004 et réorganisée en 2018, la Chambre des Mines avait pour mission de représenter les acteurs du secteur minier malien. En 2023, les autorités maliennes ont adopté un nouveau code minier, augmentant la participation de l’État dans les projets miniers de 20 % à 35 %, témoignant de la volonté du gouvernement de renforcer son contrôle sur ce secteur stratégique.