Des experts de l’ONU mandatés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies demandent l’abrogation du décret qui dissout les partis politiques et suspend leurs activités.
Ils estiment que si le projet de loi de dissolution est adopté par le parlement de transition, le Mali se retrouvera en contradiction avec ses obligations en matière de droits humains, notamment en ce qui concerne les libertés d’association et d’expression.
Les autorités maliennes justifient leur décision en affirmant que la mesure vise à mettre fin à la prolifération des partis politiques et à mieux encadrer la création de formations politiques dans le pays.