30% des femmes doivent désormais occuper des postes dans toutes les organisations publiques ou privées, y compris des postes dans les directions.
C’est ce que renseigne le texte de loi promulgué hier par le président Julius Maada Bio. Cette loi s’applique également à l’assemblée nationale. 30% des 146 doivent dorénavant revenir aux femmes.
Lors de la cérémonie de signature, le chef de l’Etat a déclaré que « cette loi sur l’égalité et la responsabilisation des femmes va redresser les déséquilibres entre les hommes et les femmes dans le pays.
Mères, filles et épouses qui souhaitent travailler dans le secteur public et ceux qui les soutiennent ne doivent plus être inquiétés a-t-il dit. Le texte vise aussi à faciliter l’accès des femmes aux financements.
Les employés qui violeront cette loi encourent donc des sanctions. Tout contrevenant doit verser une amende de 50 000 Leones, soit 1 millions de FCFA. Un emprisonnement d’au moins 3 ans de prison est prévue pour ceux qui dénient aux femmes l’égalité d’accès au soutien financier.
Une décision que les organisations de défenseurs des droits des femmes magnifient. Ces associations dénoncent depuis de longues années la discrimination à l’encontre des femmes et les violences dont elles sont victimes.
