Open Society Foundations, en collaboration avec d’autres structures, dont la West Africa Democracy Radio (WADR), a célébré ce samedi, en prélude à la Journée de l’Afrique — officiellement commémorée demain, 25 mai 2025 —, sous le thème :
« Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine à travers les réparations ».
À cette occasion, plusieurs voix appellent à des actions concrètes face aux injustices historiques.
Dans son discours, Désiré Assogbavi, conseiller en plaidoyer à Open Society Foundations, a mis en lumière les conséquences persistantes de l’esclavage, de la colonisation et de l’apartheid. Il estime que la justice réparatrice ne peut se limiter à des compensations financières, mais doit inclure la reconnaissance des torts, la restitution des biens culturels spoliés, ainsi que des politiques structurelles contre les inégalités.
Il a également alerté sur les défis structurels du continent : mauvaise gouvernance, pauvreté, poids de la dette, coups d’État militaires, et 89 milliards de dollars de pertes annuelles liées aux flux financiers illicites.
Face à cette réalité, il plaide pour une refondation des institutions africaines, une implication accrue des jeunes et des femmes dans la gouvernance, et une nouvelle doctrine stratégique pour l’Afrique sur la scène mondiale.
« L’Afrique que nous voulons ne se construira pas par des discours, mais par des actions concrètes », a-t-il déclaré.