En Guinée, la grâce présidentielle accordée vendredi au capitaine Moussa Dadis Camara pour des raisons de santé continue de susciter des réactions.
L’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme exprime son inquiétude quant à la suite de la procédure judiciaire.
Ancien chef de la junte, il avait été condamné pour crimes contre l’humanité dans le cadre du procès du massacre de civils par des militaires dans un stade de Conakry, le 28 septembre 2009.
Plus de précisions avec Alpha Aboubacar
Pour Aleyni Sall, de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH), cette décision a été une surprise générale pour les parties civiles.
Il estime qu’elle porte atteinte à la dignité et à l’honorabilité, et qu’elle ne respecte pas les principes les plus élémentaires d’une bonne administration de la justice dans ce dossier.
Il est l’invité de la rédaction.