Seize ans après le massacre du 28 septembre 2009 à Conakry, le souvenir reste douloureux. Plus de 150 personnes avaient été tuées lors de la répression d’une manifestation pacifique.
Après treize années d’attente, un procès historique s’était ouvert en 2022. À son terme, en juillet 2024, huit accusés (dont l’ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara) ont été condamnés pour crimes contre l’humanité.
Mais la décision de grâce présidentielle accordée à Dadis Camara a ravivé la colère des victimes. Leurs avocats ont déposé un recours pour demander l’ouverture d’un procès en appel, ainsi qu’une audience complémentaire.
Écoutons à ce sujet Maître Hamidou Barry, l’un des avocats des victimes, joint par Moustapha Diakhité. Il est l’invité de la rédaction.